Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Par : M. LB.Lecture : 3 min.
François Chérèque, grande figure du syndicalisme, depuis sa jeunesse jusqu’à la fin de sa carrière engagé sur le terrain de l’action sociale, qui fut secrétaire général de la CFDT pendant dix ans et chargé du suivi du plan pluriannuel de lutte contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale, s’est éteint le 2 janvier à la suite d’une longue maladie, à l’âge de 60 ans. La sphère politique comme la société civile ont unanimement salué la mémoire de cet homme de conviction et de dialogue, même s’il fut souvent étrillé pour son sens aigu du compromis.A l’occasion d’un portrait paru après sa nomination à la tête de la CFDT(1), en 2002, François Chérèque, fils de Jacques Chérèque, ancien numéro deux de la confédération et ex-ministre de Michel Rocard, confiait aux ASH porter la marque d’une « famille portée sur le social ». Après le bac, il entre à l’école d’éducateurs de Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis) et obtient son premier emploi dans un hôpital de jour, avant d’être recruté au service de pédopsychiatrie du centre hospitalier de Digne (Alpes-de-Haute-Provence), où il s’engage dans les réflexions visant à diversifier les modes de prise en charge. « J’ai le sentiment de ne pas avoir…
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