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« Une société sans emploi peut être une société débordante d’activités »

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Alors que nous produisons plus de richesses, la part du travail humain se réduit. Pour le sociologue et philosophe Raphaël Liogier, ce qui ressemble à une catastrophe est, au contraire, une chance. Allant à l’encontre des idées reçues, il plaide, dans un ouvrage, pour une société assise, non sur le travail, mais sur le « désir d’être » des individus. Et il prône pour cela plusieurs réformes systémiques.
« Le vrai progrès social, c’est d’en finir avec le travail tout court », affirmez-vous. N’est-ce pas contradictoire avec le fait que des millions de personnes aspirent justement à un travail ?En réalité, elles sont prises en otage par un système qui promeut le travail parce qu’il a été conçu à une période où l’on ne pouvait pas faire autrement. Il a fonctionné pendant longtemps avec des hauts et des bas mais, progressivement, le mécanisme s’est enrayé. La capacité à produire des biens à un coût marginal de plus en plus faible, née de la révolution postindustrielle, a permis d’envisager un monde sans travail. Les objets nécessaires à la survie et aussi au confort objectif des gens sont produits tellement facilement et massivement que cela a libéré…
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