Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Par : H. C.Lecture : 2 min.
« Avec l’appauvrissement de l’écriture et de la parole de l’éduc, c’est notre identité qui s’amenuise et tend à disparaître… », explique Loïc Jacquet en annexe d’Histoire à tenir debout. Pour écrire ce roman et « réenchanter les pratiques éducatives » à travers les chemins de la fiction, l’éducateur spécialisé et formateur à l’IRTS (Institut régional du travail social) de Montrouge (Hauts-de-Seine) s’est inspiré de certaines personnes et situations rencontrées au cours de quinze années passées sur le terrain. Loïc Jacquet entraîne tour à tour le lecteur dans les pas d’Octave, un prêtre ouvrier qui prêche la tolérance et l’ouverture aux autres après avoir élu domicile dans une cité de la région parisienne, puis d’Iwen et Zayanne, deux jeunes éducateurs spécialisés prêts à se lancer dans la création d’un lieu de vie pour fuir « le poids de l’institution » et accueillir au long cours des jeunes confiés par l’aide sociale à l’enfance. On y croise aussi une ribambelle de jeunes en détresse, comme la jeune Marie, placée le temps que sa mère sorte de ses problèmes d’addiction, Nausicaa, qui sera la première à franchir la porte du lieu de vie porté par les deux éducateurs spécialisés pour…
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