Précarité : de plus en plus de jeunes à la rue, s’alarme la FNARS
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Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Par : Pierre LutonLecture : 2 min.
Les 18-24 ans sont de plus en plus nombreux à demander un hébergement au 115, s’inquiète la Fédération nationale des associations d’accueil et de réinsertion sociale (FNARS), qui a publié, le 21 décembre, la synthèse de son baromètre des appels au numéro d’urgence en novembre(1) : « Sans RSA [revenu de solidarité active] avant leurs 25 ans, les jeunes sans emploi et en rupture familiale sont parmi les plus touchés par la situation économique actuelle et certains d’entre eux, de plus en plus nombreux, n’ont d’autre recours que d’appeler le 115 pour trouver un toit. »En novembre, 3 964 jeunes ont fait cette démarche (+ 11 % en un an), soit 16 % du public qui se tourne vers le 115. Les deux tiers des jeunes à la rue sont seuls – ils représentent d’ailleurs 22 % du public isolé recensé dans l’échantillon. Plus d’un sur deux est d’origine étrangère extracommunautaire (51 %) et 42 % sont de nationalité française. Le taux de non-attribution faute de places disponibles s’élève à 70 % pour les 18-24 ans, et plus de la moitié de cette classe d’âge (53 %) n’a jamais pu obtenir d’hébergement après avoir fait appel au 115 (un taux équivalent au reste de la population). Les jeunes subissent en revanche…
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