Mineurs isolés de Calais : plaidoyers pour l’application du droit commun
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Publié le : Dernière Mise à jour : 01.08.2017Par : Maryannick Le BrisLecture : 5 min.
Quid de l’entrée dans le dispositif de protection de l’enfance des mineurs placés dans les CAOMI ? Plusieurs associations interpellent l’Etat et les départements.
Les inquiétudes des associations sur l’avenir des mineurs pris en charge dans les centres d’accueil et d’orientation des mineurs non accompagnés (CAOMI), après le démantèlement du campement de Calais, « n’ont fait que croître avec l’annonce récente des décisions du Home Office britannique » d’appliquer des critères restrictifspour leur admission outre-Manche(1). C’est ce que soulignent dans un communiqué une quinzaine d’organisations – dont Agir ensemble pour les droits des enfants, la Cimade, DEI (Défense des enfants International)-France, Hors la rue, Unicef France ou encore le Secours catholique –, signataires d’un courrier remis le 19 novembre à François Hollande, à la veille de la journée internationale des droits de l’enfant. A la suite de cette missive, elles ont pu relayer leurs préoccupations lors d’une « une réunion organisée le 14 décembre à l’Elysée en présence des ministères concernés », dont ceux de l’Intérieur, de la Justice, de l’Enfance et de l’Education, rapportent-elles.…
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