Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Par : Solange de FréminvilleLecture : 11 min.
Le 2 novembre, au nord de Lyon, un centre d’accueil et d’orientation de mineurs non accompagnés a reçu 36 adolescents soudanais arrivés tout droit de Calais. L’Etat a confié la gestion de cet hébergement à la Fondation OVE. Une mission délicate, accomplie dans l’urgence.
Ils sont arrivés en bus, le 2 novembre, vers minuit : 36 adolescents soudanais, le bonnet tiré jusqu’aux yeux, en tongs et t-shirt, chacun muni d’un sac. Fermés, méfiants, inquiets. Evacués du campement de Calais le matin même, accompagnés de fonctionnaires britanniques et escortés par des gendarmes. « Ils ne savaient pas où ils étaient, ni qui nous étions », lâche Guillaume Mery, le responsable du lieu, encore plein de la gravité de cet instant.La scène s’est déroulée à Châtillon-d’Azergues (Rhône), une petite commune de 2 200 habitants, au nord de Lyon. A l’écart du village, en pleine campagne, devant le château de Lassalle, haute et massive demeure bourgeoise entourée d’un parc verdoyant, un comité d’accueil attendait les 36 jeunes : Pierre Castoldi, sous-préfet de Villefranche-sur-Saône, Bernard Marconnet, maire de Châtillon-d’Azergues, Philippe Mortel, directeur général…
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