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Un drôle de Samaritain

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Adeptes du politiquement correct, passez votre chemin… Ici, pas de compassion condescendante ni de travailleur social héroïque. Troisième roman du Californien Jonathan Evison, ces Fondamentaux de l’aide à la personne revus et corrigés débordent de vie dans tout ce qu’elle a de cabossé, d’inattendu et de tortueux. Le narrateur, Benjamin Benjamin, est un quadra américain fauché, dévasté par un drame familial – dont le dénouement tient le lecteur en haleine tout au long des 350 pages. Au chômage, cloîtré dans un minuscule appartement dépouillé de tous les souvenirs de sa vie d’avant, il ne survit que grâce à l’aide de son meilleur ami, d’une fidélité sans faille. Autant dire que Benjamin Benjamin n’a pas vraiment le profil du bon Samaritain. Aussi, après avoir suivi une formation de vingt-huit heures pour apprendre « à poser un cathéter et à éviter un procès », n’attend-il pas grand-chose d’un job dans l’aide à la personne. Sa rencontre avec Trevor Conklin, un garçon de 19 ans déformé par la myopathie de Duchenne, va pourtant changer leur vie à tous les deux. De blagues graveleuses en sessions télé devant la chaîne météo, de distribution de cachets en discussions tendues avec la mère…
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