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Accompagnant : le « faire » ou l’« être »

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Cela fait soixante ans que Marcel Nuss, atteint d’une amyotrophie spinale évolutive, a besoin d’être aidé, jour et nuit, dans tous les actes vitaux. Autant dire que c’est en expert qu’il parle des qualités attendues d’un accompagnant. Un expert forcément exigeant. Comment, sinon, aurait-il pu vivre en autonomie et devenir « père, remarié, écrivain, conférencier, formateur, grand voyageur, employeur et propriétaire » de sa maison, lui qui, adolescent, était considéré comme « absolument incapable de faire et d’être autre chose qu’un “pauvre handicapé” sans avenir » ? « Faire » et « être » sont précisément les deux vocables que l’auteur utilise pour distinguer le bon grain de l’ivraie chez celles et ceux qui exercent le métier d’accompagner. « Faire accompagnant » serait quasiment à la portée du premier venu, pourvu qu’il ait un peu de bon sens et, surtout, une réelle motivation pour embrasser cette profession. Plus de la moitié des accompagnants qui ont travaillé auprès de Marcel Nuss, et notamment certains des meilleurs, étaient d’ailleurs issus d’horizons très divers, et pas du champ sanitaire ou médico-social. Cependant, avoir envie de se reconvertir professionnellement suffit peut-être…
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