Publié le : Dernière Mise à jour : 27.09.2017Par : Sandra MignotLecture : 3 min.
« Ce que j’aime dans le management, c’est convaincre, emmener les gens, résume Armelle de Guibert. Aux Petits Frères des pauvres, je n’ai aucun pouvoir hiérarchique sur les bénévoles, qui jouent pourtant un rôle essentiel [NDLR, ils sont 11 000 pour 577 salariés]. Je ne suis rien pour eux, et donc, pour travailler ensemble, il faut constamment utiliser d’autres leviers : le bon sens, l’écoute, le dialogue, le participatif… » Des outils dont la jeune femme – nommée cet été, à tout juste 40 ans, déléguée générale de l’organisation – a justement fait sa marque de fabrique.Une fibre née dès l’enfanceAprès un « faux départ » dans les ressources humaines au milieu des années 1990 – « un premier boulot où on me demandait de licencier en nombre pour externaliser une plateforme téléphonique en Irlande, alors que l’entreprise faisait des bénéfices », s’indigne-t-elle encore dix-neuf ans après –, la jeune Bretonne s’est en effet rapidement réorientée vers le secteur sanitaire et social. « Cela correspond à une fibre que j’ai depuis toujours, probablement parce que j’ai été “de l’autre côté” », ayant vécu moi-même cinq ans en maison d’enfants à caractère social et deux ans en famille d’accueil. »Diplômée…
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