Publié le : Dernière Mise à jour : 12.09.2017Par : Eléonore VariniLecture : 9 min.
A la tête des associations qui gèrent des ESMS, un duo est tenu de s’accorder au mieux : c’est celui du président, garant « politique » du projet, et du directeur, qui le met en pratique sur le terrain. Retours d’expériences.
Le président idéal ? « C’est celui qui ne marche pas sur les pieds du directeur mais qui est toujours là quand on a besoin de lui ! », lâche Gilles Meloni, directeur général d’Arelia, association de la région Grand Est qui intervient dans le champ de l’inclusion auprès d’adultes en rupture. Le président d’une association est avant tout un élu – bénévole – et le plus haut personnage de l’association qu’il (ou elle) représente au plan politique. Quant au directeur (ou à la directrice), c’est un technicien et un salarié ; sa principale mission est de mettre en œuvre cette politique et les projets associatifs. « On pourrait les comparer à un armateur et au capitaine d’un navire : le premier donne au second les moyens pour qu’il gère », pointe Daniel Carasco, qui dirige la MECS La Providence, à Nîmes.Un « couple » qui peut connaitre des conflitsSi l’énoncé est clair, la répartition des rôles entre les dirigeants de droit et…
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