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La délicate prise en charge du vieillissement en prison

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Alors que la part des détenus de plus de 50 ans n’a cessé de croître, leur prise en charge ne revêt quasiment aucun caractère spécifique, rendant les professionnels du secteur pénitentiaire particulièrement démunis. Dans un épais rapport de recherche, une sociologue et une démographe appellent à une meilleure connaissance de ce public et de ses droits, ainsi qu’à une réflexion plus large sur la dépendance.
C’est à une frange de détenus rarement placée sous le feu des projecteurs – les plus âgés – que Caroline Touraut, sociologue, et Aline Désesquelles, démographe et directrice de recherches à l’Institut national d’études démographiques (INED), viennent de consacrer une étude particulièrement dense, réalisée entre 2012 et 2015(1). L’un des premiers à avoir soulevé la question du vieillissement en prison est l’ancien ministre de la Justice Robert Badinter. Ce dernier avait appelé en 2001, dans les colonnes du Monde, à la libération du détenu Maurice Papon, alors âgé de 91 ans et incarcéré pour complicité de crime contre l’humanité. Maintenir en détention « un vieillard » était, pour lui, sans portée et « l’humanité [devait] prévaloir sur le crime ».…
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