Asile : la réforme a complexifié la demande à la frontière, constate l’ANAFE
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Par : M. LB.Lecture : 2 min.
Parce qu’elles sont « un sas de privation de liberté entre l’extérieur et l’intérieur du territoire national, les zones d’attente sont révélatrices de la priorité donnée par les autorités au contrôle des frontières sur le respect des libertés individuelles ». Dans son rapport d’observations de 2015 sur les zones d’attente(1), l’Association nationale d’assistance aux frontières pour les étrangers (ANAFE) dénonce de nouveau « l’opacité des pratiques administratives et policières » constatée, à partir de ses permanences(2), visites et observations d’audiences, dans ces lieux d’enfermement où sont maintenues les personnes auxquelles est refusé l’accès au territoire (8 962 ont été maintenues en 2015).L’association rapporte notamment « qu’un grand nombre de refus d’admission est motivé par un problème de justificatifs concernant l’hébergement, l’assurance ou encore les ressources ». La situation des personnes n’ayant pas les documents exigés est soumise à l’appréciation de la police aux frontières (PAF) quant au « risque migratoire » présenté, indique l’ANAFE. Or existent des « pratiques arbitraires », selon elle, comme l’« exigence d’un paiement à l’avance de la réservation d’hôtel pour…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques