Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Lecture : 1 min.
La résolution du député (LR) Daniel Fasquelle, signée par près d’une centaine de députés de son groupe parlementaire, présentée le 8 décembre à l’Assemblée nationale, a finalement été rejetée. Dans ce texte, le député invitait le gouvernement à « condamner et interdire les pratiques psychanalytiques » dans la prise en charge de l’autisme pour n’appliquer que les recommandations de bonnes pratiques de la Haute Autorité de santé (HAS). Plusieurs associations (La Maison de l’autisme, Agir et vivre l’autisme, Collectif Egalited…) s’étaient mobilisées pour défendre cette proposition. D’autres, à l’instar de Vaincre l’autisme et de SOS autisme, avaient nuancé leur soutien, déplorant que ce texte ait été préparé « sans concertation avec les usagers » et signalant que les recommandations de bonnes pratiques de la HAS « ne sont pas complètes et pas neutres vis-à-vis des besoins et des pratiques ». Si elles ont « fait avancer les connaissances sur l’autisme et la compréhension de la prise en charge », elles « restent ambiguës sur les prises en charge efficaces et sur certaines disciplines », à l’image de l’éducation non médicalisée, méthode jugée comme « le traitement le plus efficace » par…
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