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Dominique Memmi : « L’aveu du dégoût est quasiment un interdit professionnel »

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Le dégoût de l’autre, de sa saleté, de ses odeurs, reste un sujet sensible dans les professions de l’aide, du soin et du secours. Etre dégoûté par le corps de l’usager ou du patient tout en ayant vocation à l’aider… Un sacré paradoxe ! La chercheuse Dominique Memmi a codirigé un ouvrage sur le sujet, où elle décrit la façon dont les professionnels font face à cette question.
Vous aviez déjà publié Anatomie du dégoût (éd. PUF, 2011). Pourquoi ce nouvel ouvrage ?Dans notre précédent travail, nous nous étions intéressés au dégoût tel que n’importe qui peut le ressentir. Avec ce livre, nous avons voulu nous intéresser aux professionnels qui sont confrontés à ces corps que nous qualifions de « dysphoriques » (par opposition à euphoriques), c’est-à-dire peu ou pas valorisés dans l’espace social. Ce sont les corps des malades, des mourants, des morts, des vieux, des pauvres… Ils n’évoquent pas des sensations agréables ou positives comme les corps jeunes et beaux tels qu’ils apparaissent, par exemple, dans les salles de sport. Nous souhaitions comprendre comment les professionnels qui sont à leur contact réagissaient à l’égard de ces corps.Pour cet…
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