Jacques de Maillard : « Le travail de police repose en priorité sur le contact quotidien avec la population »
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Publié le : Dernière Mise à jour : 21.08.2017Par : Jérôme VachonLecture : 6 min.
Les relations entre la police et la population sont moins bonnes en France qu’ailleurs en Europe. En cause, la priorité donnée au maintien de l’ordre et l’absence de remise en question de certaines pratiques, analyse l’universitaire Jacques de Maillard, qui a piloté un rapport sur le sujet pour le « think tank » Terra Nova et préconise des moyens pour améliorer la confiance envers la police.
Quelle est l’origine de ce rapport ?Terra Nova(1) a sollicité des experts divers pour mieux cerner l’état des relations entre la police et la population et étudier ce qu’il est possible de faire afin de les améliorer. En arrière-plan, il y avait l’idée selon laquelle on a un peu perdu de vue les missions de tranquillité publique au profit de la sécurité et de la lutte contre le terrorisme.Historiquement, en France, les relations entre la police et la population n’ont jamais été détendues. Pour quelles raisons ?Où que l’on soit, ces relations ne sont jamais simples, dans la mesure où la police peut intervenir contre le gré des populations et faire usage de la force. Mais en France, cette difficulté est accentuée par l’ancrage historique de la police en tant…
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