Publié le : Dernière Mise à jour : 12.09.2017Par : Caroline Sédrati DinetLecture : 13 min.
Inspiré d’une initiative québécoise, le programme TAPAJ (travail alternatif payé à la journée) permet à des jeunes consommateurs de drogues en errance de travailler quelques heures par jour en échange d’une rémunération immédiate. Soutenue par la mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives, l’approche, qui allie réduction des risques et insertion professionnelle, suscite l’engouement, comme en témoigne son déploiement progressif dans l’Hexagone.
Qui aurait cru qu’un dispositif confidentiel en direction de jeunes toxicomanes en errance connaîtrait un tel succès ? Depuis ses débuts au sein du Comité d’étude et d’information sur la drogue et les addictions (CEID-Addictions) en juin 2012 à Bordeaux, le programme TAPAJ a pris du galon. Aujourd’hui, treize villes sont concernées en France – parmi lesquelles Paris, Nice, Marseille, Strasbourg et Toulouse –, sept de plus devraient l’être d’ici à la fin 2016 et dix autres sites se sont déclarés candidats. Début juin, une tête de réseau national, TAPAJ France, a vu le jour. C’est l’aboutissement du travail de structuration mené, depuis 2014, par la Fédération Addiction…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques