Emploi et handicap cognitif : l’Unapei va à l’encontre des préjugés
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Publié le : Dernière Mise à jour : 11.09.2017Par : E. C.Lecture : 3 min.
Une personne handicapée n’a pas sa place dans l’entreprise, n’est pas en mesure de travailler seule, peut donner une mauvaise image aux clients, « ne peut participer qu’à des processus d’élaborations basiques et risque de freiner la production », tandis que « les entreprises employant des personnes handicapées sont moins performantes et moins compétitives ». Tels sont les cinq préjugés que l’Unapei (Union nationale des associations de parents, de personnes handicapées et de leurs amis) déconstruit dans un document diffusé à l’occasion de la Semaine pour l’emploi des personnes handicapées, organisée du 14 au 20 novembre.« Très souvent, le handicap cognitif (altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions cognitives résultant d’un dysfonctionnement cérébral, quelle qu’en soit l’étiologie), parce qu’il reste méconnu, inquiète, explique l’Unapei. Victimes de préjugés, les personnes handicapées peuvent être perçues comme peu capables et sont les plus éloignées du marché du travail classique. Pourtant, chaque personne devrait pouvoir construire son projet professionnel et s’orienter vers une entreprise ou un établissement de travail, adapté à ses souhaits et…
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