Publié le : Dernière Mise à jour : 15.09.2017Par : Florence PagneuxLecture : 13 min.
De plus en plus d’établissements et de services prennent en compte la dimension affective et sexuelle des personnes en situation de handicap. Reste à dépasser le stade des bonnes intentions, ce qui passe par la formation des professionnels, un travail sur les représentations du couple et de la sexualité, mais aussi par l’engagement actif des directions et de leurs tutelles.
Ces dernières années, colloques, journées d’études, films ou documentaires se sont multipliés autour de la vie affective et sexuelle des personnes en situation de handicap. « Ce n’est plus un sujet que l’on peut mettre de côté », se félicite Jean-Luc Letellier, président et fondateur du Centre de recherches et d’études pour le droit et l’accessibilité à la vie sexuelle dans le secteur médico-social (CRéDAVIS), qui a formé près d’un millier de professionnels depuis sa création en 2012(1). Néanmoins, cette libération de la parole ne se traduit pas nécessairement en actes. « On assiste à de très fortes disparités. Si des établissements ont pris des initiatives très concrètes, d’autres en restent au stade des bonnes intentions, ce qui peut conduire à une forme de maltraitance…
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