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Une patience sans condition

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Parents, conjoints, fils, filles… ils ont décidé un jour d’accompagner au quotidien un membre de leur famille vieillissant, malade ou handicapé. Ceux que l’on appelle les « aidants familiaux » seraient aujourd’hui 11 millions. A la fin 2015, Blandine Bricka, formatrice et animatrice en atelier d’écriture, est partie à la rencontre de six d’entre eux pour montrer, au-delà des analyses d’experts et des statistiques désincarnées, la réalité de ces « vies presque ordinaires » où il n’est jamais question de plainte, de sacrifice ou d’héroïsme, mais plutôt d’« ouverture consentie et inconditionnelle à l’autre ». En apprenant que sa femme est atteinte de la maladie de Parkinson, Michel décide ainsi de réorganiser sa vie pour lui apporter un maximum de sérénité. Il évoque « cette école de patience » où il a appris « à s’oublier » et ces journées bien remplies qui lui donnent parfois « l’impression d’être un coureur de marathon ». Avant de pointer du doigt le danger de s’engager à la légère dans un tel accompagnement : « Si l’aidant l’est par contrainte, il n’ira pas loin », prévient-il. Carole et Nathalie témoignent, par exemple, de la difficulté d’entrer dans « un rapport autoritaire » avec…
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