Le Snepap propose des évolutions sur les mesures créées par la loi « Taubira » de 2014
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Par : M. LB.Lecture : 3 min.
« Le service minimum. » C’est la manière dont le Snepap (Syndicat national des personnels de l’ensemble de l’administration pénitentiaire)-FSU qualifie le rapport du garde des Sceaux sur la mise en œuvre de la loi du 15 août 2014 relative à l’individualisation des peines et renforçant l’efficacité des sanctions pénales. Même s’il en partage certains constats, comme l’accompagnement tardif des professionnels pour mettre en œuvre la contrainte pénale et, de façon plus positive, le « profond questionnement des méthodologies d’intervention » entraîné par la mesure.Sur le fond, le Snepap regrette que le ministre ne « tire aucune conclusion pratique » des difficultés observées dans la mise en œuvre de la contrainte pénale et de la libération sous contrainte (respectivement 2 287 mesures prononcées au 30 septembre 2016 et 6 492 depuis le 1er janvier 2015). L’un de ces enseignements aurait pu être la réévaluation des objectifs de recrutement dans les SPIP (services pénitentiaires d’insertion et de probation) et le renforcement des moyens des associations d’insertion. « Si le gouvernement est en capacité de dégager des sommes colossales pour un programme d’extension du parc immobilier, dont…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques