« Le travail social doit prendre à bras le corps la dimension interculturelle »
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Publié le : Dernière Mise à jour : 27.09.2017Par : Caroline Sédrati DinetLecture : 6 min.
Une recherche lève le voile sur la population invisible des proches – des filles, surtout – qui aident leurs parents âgés immigrés. Elle met en évidence la nécessité pour les intervenants sociaux de mieux comprendre le modèle culturel dans lequel celles-ci agissent, explique Bruno Michon, son auteur.
Comment est née votre recherche intitulée « Les aidants informels de personnes âgées immigrées. La norme et la charge » ?L’idée a germé dans le cadre d’une formation-recherche sur l’accompagnement des personnes âgées immigrées à destination d’étudiants et de professionnels du secteur social et médico-social portée, entre 2012 et 2104, par l’Institut social de Lille, en partenariat avec l’Ecole supérieure en travail éducatif et social de Strasbourg (ESTES) et quatre autres centres de formation en travail social. Les professionnels y ont fait part de plusieurs difficultés, en particulier vis-à-vis des enfants des personnes âgées immigrées et de l’absence de demande d’aide professionnelle.Or, s’il existe une littérature scientifique internationale importante concernant ce profil d’aidants – qui montre notamment l’impact de la culture d’origine sur…
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