SPIP : les syndicats rappellent le ministère à ses engagements
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Par : M. LB.Lecture : 3 min.
Entre les syndicats représentant les personnels des services pénitentiaires d’insertion et de probation (SPIP) et le ministère de la Justice, les relations ne sont toujours pas au beau fixe. Présenté par Jean-Jacques Urvoas le 25 octobre, le plan sur la sécurité pénitentiaire et l’action contre la radicalisation violente (voir ce numéro, page 16) a aussitôt suscité la protestation des organisations syndicales. Sans nier l’importance du sujet, elles jugent que cette priorité affichée chancellerie, et surtout les procédures qui en découlent, met en péril la cohérence et l’organisation des missions des SPIP. La création d’une « sous-direction de la sécurité pénitentiaire », qui englobera l’actuelle « direction de projet lutte anti-terrorisme », « fragilise grandement l’équilibre entre les objectifs de sécurité et de prévention de la récidive via la politique de réinsertion des publics placés sous main de justice », estime le Snepap (Syndicat national de l’ensemble des personnels de l’administration pénitentiaire)-FSU. La spécialisation de conseillers pénitentiaires d’insertion et de probation (CPIP) dans le suivi de personnes placées sous main de justice pour des infractions à caractère…
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