Mineurs isolés de Calais : une mise à l’abri, et après ?
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Par : Maryannick Le BrisLecture : 4 min.
Pendant que commençait, le 24 octobre, le démantèlement du bidonville de Calais, plusieurs acteurs associatifs exprimaient leur forte inquiétude sur la prise en charge des mineurs non accompagnés, dont le nombre avait été estimé à environ 1 300 par France terre d’asile. Pour eux, le gouvernement a d’abord prévu une orientation vers les conteneurs du centre d’accueil provisoire (CAP) de la lande, le temps que soient examinées leur situation et leur demande de réunification familiale au Royaume-Uni, en vertu du règlement européen Dublin III. Au terme de discussions tendues avec le gouvernement britannique, les procédures se sont accélérées juste avant l’évacuation de la « jungle », et quelque 200 mineurs avaient pu partir outre-Manche durant la semaine précédant les opérations. Les départs ont continué par la suite. « Ce matin, 33 sont partis », indiquait le 25 octobre Pierre Henry, directeur général de France terre d’asile, chargé de l’évaluation de la situation des mineurs, avec l’OFPRA (Office français de protection des réfugiés et apatrides) et des agents du Home Office britannique. Alors que, selon l’association, entre 500 et 600 jeunes affirment y avoir de la famille, « le Royaume-Uni…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques