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Lutte contre la radicalisation dans les prisons : changement de cap du gouvernement

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C’est un revirement spectaculaire de la part du gouvernement : pour « répondre à l’accroissement du nombre de personnes détenues terroristes et radicalisées et assurer la sécurité des personnels », le ministre de la Justice a annoncé le 25 octobre, lors d’une conférence de presse, la fin des cinq unités dédiées lancées sous Christiane Taubira et qui accueillaient chacune une dizaine de détenus radicalisés pour une prise en charge plus soutenue. Place désormais à un système orchestré au niveau national, combinant un régime de détention particulièrement sévère proche de l’isolement pour les profils les « plus durs » et, pour les détenus radicalisés au contraire « susceptibles d’évoluer », une prise en charge spécifique dans 27 établissements au contact d’autres détenus.La fin des unités dédiéesC’était pourtant le dispositif phare de la lutte contre la radicalisation lancée après les attentats de 2015. Un fondement légal lui avait même été donné en juin dernier avec la loi renforçant la lutte contre le crime organisé, le terrorisme et leur financement, et améliorant l’efficacité et les garanties de la procédure pénale(1) : les cinq unités dédiées (UD) ouvertes depuis janvier dernier au…
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