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Administration kafkaïenne

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Cette année encore, le festival de Cannes a honoré de la Palme d’or un film « social », Moi, Daniel Blake. Le long métrage de Ken Loach retrace le parcours chaotique de deux personnes sans emploi. C’est d’abord l’histoire de Daniel, veuf de 59 ans, menuisier contraint à un arrêt de travail après avoir été victime d’une crise cardiaque. L’inactivité lui pèse, mais son médecin lui interdit de travailler tant qu’il n’est pas complètement remis. S’il est logiquement en droit de toucher des allocations compensatoires, le Pôle emploi britannique – qui sous-traite ses bilans médicaux à un prestataire extérieur – ne le voit pas de cet œil. Bientôt, Daniel est jugé « apte au travail » par l’administration et se voit refuser toute prestation sociale. On le somme de se mettre à la recherche d’un emploi sous peine de sanction. Les aberrations administratives se succèdent et Daniel, d’abord coopératif, manque de perdre la tête. Lui qui ne s’est jamais servi d’un ordinateur est obligé de remplir des formulaires en ligne, de rédiger un CV et d’apporter des preuves de ses démarches de recherche d’emploi, alors même qu’il est trop malade pour travailler !C’est au cours d’un de ses nombreux passages…
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