Publié le : Dernière Mise à jour : 18.09.2017Lecture : 1 min.
Il n’y a pas de véhicule législatif permettant de fusionner le groupement d’intérêt public (GIP) « Enfance en danger » et l’Agence française de l’adoption (AFA) « dans un temps rapproché », a fait savoir la ministre des Familles et de l’Enfance, Laurence Rossignol, le 11 octobre à l’Assemblée nationale. Pour mémoire, le projet de rapprochement des deux entités au sein d’un même GIP – annoncé dès 2015 – vise à optimiser les ressources dédiées à la protection de l’enfance et à l’adoption. Mais plusieurs associations ont récemment alerté les pouvoirs publics sur les risques d’une telle réforme, à savoir la suspension, voire l’annulation des procédures d’adoption internationale en cours par les pays d’origine des enfants. Pour Laurence Rossignol, « la réforme s’inscrit dans un contexte de diminution constante du nombre des adoptions internationales » (3 271 enfants en 2009 contre 815 l’année dernière, dont seulement 200 dossiers traités par l’AFA). « Demain ou après-demain, il faudra la faire », a-t-elle plaidé. Toutefois, « aucune des missions de l’AFA ne sera modifiée [et] nous ne ferons rien qui pourrait inquiéter davantage les familles et remettre en question les procédures en cours »,…
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