Publié le : Dernière Mise à jour : 15.09.2017Par : Fanny Rachet Charnoz, Jean Pierre ThomassetLecture : 5 min.
Souvent accusé de « psychologiser » les problèmes, le psychologue doit retrouver une place légitime au sein de l’institution. Celle-ci n’est pas liée à son seul savoir, mais à sa capacité d’inventer sa pratique au carrefour de la parole du sujet et de l’énoncé de ses missions, défendent Fanny Rachet-Charnoz, psychologue clinicienne, et Jean-Pierre Thomasset, psychanalyste et psychologue clinicien.
« Depuis la nuit des temps, l’être humain a eu besoin de penser qu’un Autre (sorcier, gourou, confesseur…) détenait le pouvoir de le sortir des inévitables mauvais pas de la vie.Le psy est venu occuper cette place dans notre monde post-moderne.En 2014, un article des ASH intitulé “Psychologue en institution : une fonction sur le fil”(1) faisait état de la place “mal définie” de ce professionnel en institution. Selon l’auteur, le flou qui en résulte alimenterait “un fantasme autour de sa posture de savoir” provoquant la “crainte du psychologique” et un “manque de reconnaissance” à son égard. Aussi, les temps pleins devenus vacants, ces professionnels seraient-ils remplacés de plus en plus souvent par des temps partiels, voire tout simplement supprimés.En…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques