Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Par : Eléonore VariniLecture : 2 min.
Mélanie est heureuse, elle va bientôt rejoindre son prince. Il l’attend à Raqqa, en Syrie. L’adolescente de Créteil a été embrigadée. Il n’a fallu que quelques semaines pour que la lycéenne sans histoire, en deuil de sa grand-mère, soit séduite puis « reprogrammée » par Daesh. Tout a commencé par un contact sur Facebook, puis des vidéos sur les théories du complot. Mélanie a ensuite fait le vide autour d’elle, s’est mise à faire la prière, à porter le jilbab, avant d’aller jusqu’à accepter un mariage par Skype.Par un processus similaire, Sonia a décidé de commettre un attentat. Ne sauvera-t-elle pas 70 vies en mourant en martyre ? Mais Sonia, 17 ans, n’est pas passée à l’acte. Ses parents ont pu l’en empêcher. Et commence pour elle le lent processus de déradicalisation. Sous contrôle éducatif et policier, elle doit rester cloîtrée chez elle sous la surveillance de ses proches. Dans Le ciel attendra, les deux histoires se mêlent.En se lançant, dès la fin de 2015, dans le tournage d’une fiction qui explore l’intimité de deux jeunes filles ayant basculé dans le fanatisme ou en passe de le faire, Marie-Castille Mention-Schaar prenait des risques, et n’avait pas le droit à un film moyen.…
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