Publié le : Dernière Mise à jour : 24.08.2017Par : Clémence DellangnolLecture : 1 min.
Christine Maurey est assistante sociale. Depuis vingt-cinq ans, elle travaille dans un établissement pour enfants ayant un handicap sensoriel, auditif ou visuel ou un trouble majeur du langage. Une fonction « difficile, car seule de son genre au milieu d’autres professions », mais aussi « riche, complexe, voire questionnée ». « Il faut sans cesse prouver que l’on sert à quelque chose, écrit-elle, sachant qu’en termes d’évaluation, peu de paramètres existent pour mesurer l’utilité d’un poste d’assistante sociale. » Dans ces Chroniques écrites à la première personne, Christine Maurey relate quelques situations marquantes, sources de tensions, de questionnements et, parfois, de remise en cause de pratiques professionnelles tenues pour acquises. Il y est question de Dorian, un garçonnet doux et docile révélant les mauvais traitements infligés par sa famille d’accueil, et de son départ de l’établissement sitôt la situation révélée à la justice. De la césure entre les « professionnels » et les assistantes familiales. Des dérives de la « machine à tout savoir », avec ces réunions de synthèse où se partagent d’abord « l’anecdotique et le croustillant », sous couvert de secret professionnel…
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