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Salarié (plongeur, préparateur de commandes, vigile…), marié, père de famille, locataire d’un petit appartement à Montfermeil (Seine-Saint-Denis), Souleymane Bagayogo ne pensait pas se retrouver un jour menotté, maîtrisé jusqu’à l’étouffement par cinq policiers, puis jeté dans un avion à destination de Bamako (Mali). C’est pourtant ce qui lui est arrivé le 26 août 2006, après plusieurs semaines passées au centre de rétention administrative de Bobigny. Un mois plus tôt, comme ses collègues vigiles, Souleymane Bagayogo avait été arrêté à l’occasion d’une série de contrôles visant son employeur, connu pour embaucher des travailleurs sans papiers. Preuve, écrivait alors la CGT 93 dans un tract, de l’absurdité de politiques publiques qui ciblent « les salariés exploités » plutôt que « les donneurs d’ordres qui utilisent le travail dissimulé et illégal en toute connaissance de cause ». C’est d’ailleurs par le biais de la défense de ses droits de salarié que Souleymane Bagayogo a finalement réussi à regagner la France : convoqué par le conseil de prud’hommes de Bobigny alors qu’il se trouvait au Mali, il a obtenu un visa pour pouvoir assister à l’audience. Retrouvant du même coup sa femme,…
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