Près de 20 organisations plaident pour un plan misant sur le milieu ouvert
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Par : M. LB.Lecture : 3 min.
Lutte contre la radicalisation, tensions accrues dans les prisons, fronde des syndicats de surveillants, le tout sur fond de préparation budgétaire et de campagne électorale… Deux ans après l’adoption de la loi « Taubira » du 15 août 2014 relative à l’individualisation des peines et renforçant l’efficacité des sanctions pénales, le contexte est propice à la relance du débat sur la politique pénale et carcérale. D’autant que le ministre de la Justice a, le 20 septembre en rendant public son rapport sur l’encellulement individuel – un principe dont l’application fait l’objet de moratoires successifs –, exposé ses intentions en matière de construction de places de prisons. Et ainsi confirmé les orientations dévoilées quelques jours plus tôt par le Premier ministre. Selon Jean-Jacques Urvoas, pour permettre à 80 % des détenus d’avoir une cellule individuelle – pour favoriser la réinsertion mais aussi pour adapter les conditions de détention à la lutte contre le terrorisme –, il faut construire d’ici à 2025 entre 10 000 et 16 000 cellules (voir ce numéro, page 5). Ce qui nécessiterait un engagement budgétaire compris entre 1 et 2,5 milliards d’euros.« Une politique qui mène droit dans le…
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