Entre fin de quinquennat et échéances électorales, l’Uniopss se prépare à l’offensive
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Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Par : M. LB.Lecture : 5 min.
« Aujourd’hui, nous sommes inquiets. » Alors que la campagne pour l’élection présidentielle s’amorce sur des sujets avant tout sécuritaires, Patrick Doutreligne, le président de l’Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés non lucratifs sanitaires et sociaux (Uniopss), s’est montré, lors de la conférence de rentrée sociale de l’union, le 20 septembre(1), préoccupé par la « radicalisation » des discours. Et par la place que réussiront à occuper les politiques de solidarité dans les débats. L’enjeu de l’élection présidentielle « risque de porter sur des changements sociaux et pas sur des réajustements », analyse-t-il. Ce qui confirme l’Uniopss dans sa volonté de changer elle-même de stratégie de campagne. Au lieu d’un catalogue de revendications, parfois reprises, tantôt rabotées dans les programmes, souvent amoindries par la moulinette budgétaire, c’est un « modèle de société » que veut défendre l’organisation face à « la montée des inégalités », aux « risques de fractures et de repli sur soi », à « la défiance croissante vis-à-vis des pouvoirs publics et des institutions »,ou encore aux « confusions volontaires ou manœuvrées entre assistance et assistanat ».Des centaines…
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