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Daniel Marcelli : « Lorsque aucune reconnaissance n’existe, l’adolescent va vers la destruction »

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« J’ai la rage… » Dans la bouche des adolescents, l’expression est devenue courante. Pour le pédopsychiatre Daniel Marcelli, elle est le signe d’un changement de fond de notre société, passée de l’ère du sujet à celle de l’individu. Avoir la rage, explique-t-il dans un ouvrage qui vient de paraître, exprimerait ainsi un besoin exacerbé de reconnaissance. Avec tous les risques de dérives que l’on imagine.
Comment se traduit, chez les jeunes, le fait d’« avoir la rage » ?La rage est un état émotionnel primaire. Sur le plan clinique, cela se manifeste par une tension interne qui peut déboucher sur l’envie de mordre ou de tout casser. Parfois, cela passe par des manifestations somatiques, avec de l’agitation motrice, des gesticulations. Le maximum de la rage, c’est ce que l’on appelle l’état de « grande fureur ». Le DSM(1), qui recense toutes les affections de type psychiatrique, mentionne ainsi les explosions de colère. Ce qui caractérise cette rage, c’est qu’elle n’est pas nécessairement dirigée contre quelque chose. C’est comme un volcan qui explose parce qu’il y a trop de tensions.Existe-t-il un profil type du jeune qui « a la rage » ?La rage…
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