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Violences tues

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Dans le bureau de la brigade de protection des mineurs de la capitale, un homme nie avoir « secoué » son bébé, qui porte pourtant toutes les marques du syndrome du secouement. Dans les caves d’un immeuble HLM parisien, les policiers prélèvent des ossements d’enfants découverts par le gardien. Dans les locaux du service des urgences médico-judiciaires (UMJ), la maman d’une petite fille qui dit avoir été agressée sexuellement admet avoir fermé les yeux, car, selon elle, « il valait mieux ne pas en parler ». « Le problème de la maltraitance des enfants, c’est que l’on n’a pas envie que ça se passe, donc c’est plus confortable pour certains de faire comme si ça n’existait pas », explique une psychologue de l’UMJ. C’est pourquoi des professionnels comme Guy Bertrand, commandant de police, interviennent régulièrement dans les écoles pour sensibiliser les enseignants et les inciter à signaler les maltraitances dès qu’ils ont des doutes – « Beaucoup hésitent, ont peur de faire une bêtise, de briser une famille. » Or les coups, viols, harcèlements et mauvais traitements coûtent encore, en France, la vie à près de deux enfants chaque jour. Au travers des témoignages de ceux qui luttent au quotidien…
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