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Souvenirs de la « dame de Venise »

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Au départ, il y a ce qui s’annonçait comme une magnifique promenade avec un petit garçon à travers les canaux de la cité des Doges, sa place Saint-Marc, ses palais, son pont des Soupirs… Puis il y a cette rencontre au pied de la basilique Saint-Marc. Ou plutôt une vision, qui crée l’effroi et va hanter la narratrice tout au long de ce petit récit « écrit comme si cela devait permettre de sauver la vie de quelqu’un. Probablement la mienne ». Cette vision, c’est celle de ce « tas de chiffons » qu’Isabelle Desesquelles appelle « Madame » et qui « n’a pas forme humaine mais a un bras qui le prolonge, plaqué au sol, tout du long, paume ouverte vers un ciel aveugle ». Rétive à toute forme d’angélisme, avouant avoir jusqu’ici « croisé la pauvreté » sans s’y arrêter, l’auteure prend à bras le corps toute la violence qui émane de cette image d’une mendiante « crucifiée. Clouée à [son] pavé ». Une violence vécue à hauteur de cet enfant qui l’accompagne, cet enfant confronté aujourd’hui quotidiennement à la misère qui, « comme lui, va grandir », jusqu’au « moment où elle le dépassera ». Dans Les âmes et les enfants d’abord, Isabelle Desesquelles se débat avec ses propres peurs, cherche à aller…
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