Publié le : Dernière Mise à jour : 05.09.2017Par : Eléonore VariniLecture : 1 min.
Melville Street, à Dunedin, Nouvelle-Zélande. Nous partageons avec le narrateur – l’auteur Xavier Deville – les jours et les nuits des habitants d’une maison de ville. Ses occupants ? Les deux Tommy, Chesley, Jon et Carolyn – des « handis », comme il les appelle. L’association Aid Service lui a confié une mission : « Il s’agit simplement de les aider à vivre leur quotidien et leur colocation. » Plus facile à dire qu’à faire… Melville Street est le journal de bord de cette expérience originale de prise en charge de personnes atteintes d’un handicap psychique, alors que le narrateur commence « seul et ignorant ». Au rythme des rites journaliers et des péripéties déconcertantes, à la frontière entre « normalité » et « anormalité », l’auxiliaire de vie débutant raconte ces vies qui se croisent, se chevauchent ou se heurtent. Ces matinées où « normalement tout se passait plutôt bien… s’il n’y avait pas de dérapage ». Ce qui est pourtant souvent le cas : Tommy qui se réveille dans un « océan de pisse », Chesley qui n’a que trois petites conversations, Carolyn qui sait manger seule « mais n’importe comment », ne sait pas se doucher et est toujours de mauvaise humeur, etc. Xavier Deville lève…
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