Les attentes de la Conférence nationale de santé en partie entendues par Marisol Touraine
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Par : Lydia LagaLecture : 4 min.
« Il est assez paradoxal que dans une situation où la démocratie en santé est fortement présente dans les discours ministériels et dans la planification (stratégie nationale de santé), où des avancées sont inscrites dans la loi (CDU [commissions des usagers], actions de groupe…)[1], les instances de démocratie en santé CNS [Conférence nationale de santé] et CRSA [conférences régionales de la santé et de l’autonomie] s’interrogent sur la mission qui leur est dévolue », s’inquiète la Conférence nationale de santé dans un avis adopté à l’unanimité lors de son assemblée plénière du 6 juillet et remis à la ministre de la Santé dans la foulée(2).La CNS regrette plus particulièrement que les pouvoirs publics « ne donnent que très rarement à voir » l’impact de ses recommandations et de celles des autres instances de démocratie sanitaire dans les décisions qu’ils prennent alors qu’elles « sont censées contribuer de manière étroite à l’élaboration des politiques de santé ». « Bien souvent, tout au contraire, ils semblent donner la priorité aux intérêts catégoriels », déplore-t-elle. Pour « surmonter » cette situation, la Conférence nationale de santé juge « urgent » de « mettre plus largement…
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