Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Par : Clémence DellangnolLecture : 6 min.
Dans les établissements pour personnes âgées ou handicapées, soumis depuis dix ans à l’obligation d’élaborer des « plans bleus », la prévention des risques sanitaires liés à la chaleur est désormais bien entrée dans les mœurs. Les services, eux, s’organisent de façon volontaire.
Comme chaque année depuis 2006, la direction générale de la santé a activé, le 1er juin dernier, son dispositif estival de veille saisonnière, dans le cadre du plan national « canicule »(1). Sauf conditions météorologiques particulières justifiant son maintien, la veille sera automatiquement désactivée le 31 août. Entre-temps, les établissements médico-sociaux auront dû mettre en œuvre tout un dispositif de surveillance et d’alerte (voir encadré), destiné à éviter que se reproduise l’épisode de 2003, au cours duquel environ 20 000 personnes, principalement âgées, avaient succombé sous l’effet de la chaleur.Depuis 2013, un dispositif clair« Depuis dix ans que le dispositif existe, les gestionnaires sont bien rodés, constate le docteur Bruno Morel, directeur délégué « veille et alerte » à l’ARS (agence régionale de santé) Auvergne-Rhône-Alpes. Au début, il a fallu élaborer…
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