Réarchitecture des formations au travail social : risques ou opportunités ?
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 05.08.2017Par : Christine Bâché, Marie Christine David, Ludwig Fuchs, Chantal Goyau, Olivier Huet, Martine Noalhyt, Diane Same, Martine TraponLecture : 3 min.
Le passage des diplômes de niveau III au niveau II va-t-il entraîner la création de nouveaux diplômes de niveau III ? Cette hypothèse, actuellement débattue au sein de la commission professionnelle consultative (CPC) du travail social et de l’intervention sociale, qui est chargée de préparer la réingénierie des diplômes, inquiète huit directeurs de centres de formation au travail social(1).
« Les établissements de formation au travail social voient certains effectifs de leurs étudiants s’effriter année après année. En cause, un ensemble d’éléments convergents : une bureaucratisation du travail social, une massification des situations de vulnérabilité, un manque de reconnaissance de la qualification des professionnels de niveau III, renforcé par le fait que leurs trois années de formation ne sont reconnues qu’au niveau bac + 2. Et alors que les professions de champs connexes – infirmiers pour le sanitaire et professeurs des écoles pour l’enseignement –, longtemps reconnues au niveau III, ont été revalorisées au minimum au grade de la licence, sans pour autant perdre le contact avec leurs publics.Tant le rapport…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques