Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Par : Caroline HelfterLecture : 1 min.
Progrès thérapeutiques et allongement de la vie professionnelle concourent à expliquer la multiplication des maladies chroniques dans la population active – des pathologies très diverses (cancers, diabète, hépatites, maladies psychiques, etc.) avec des protocoles de soin et des effets qui ne le sont pas moins. Pourtant, le couple maladie-activité reste largement ignoré. Remédiant à cette méconnaissance, Dominique Lhuilier, psychologue du travail, et Anne-Marie Waser, sociologue, présentent le fruit d’une enquête approfondie qui, d’une part, porte sur la façon dont différents milieux de travail gèrent les situations de salariés ayant des problèmes de santé et qui, d’autre part, fait entendre le point de vue de ces derniers. Ce second volet est fondé sur la restitution d’échanges ayant eu lieu dans le cadre d’un dispositif expérimental : les clubs « maladies chroniques et activité », qui ont fonctionné de 2010 à 2012. L’intérêt de ces groupes réunissant des personnes malades en activité ou souhaitant en reprendre une est précisément leur caractère collectif. Alors que dévoiler en entreprise sa maladie peut être risqué, le groupe permet aux participants de sortir de l’isolement, voire…
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