L’ONPES consacre son rapport annuel à l’invisibilité sociale
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Publié le : Dernière Mise à jour : 21.08.2017Par : Sandrine VincentLecture : 2 min.
« Existerait-il des populations dont nous ne saurions rien de l’existence et de la précarité ? Que recouvre cette notion ? Pauvreté, exclusion et invisibilité se recoupent-elles, se renforcent-elles ? Quels sont les processus générateurs d’invisibilité sociale ? Comment peut-on la saisir concrètement ? La prévenir ? » C’est à toutes ces questions que tente de répondre l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale (ONPES) dans son 11e rapport annuel, rendu public le 15 juin(1). Il y a deux ans, l’instance a engagé un vaste travail sur le phénomène de l’invisibilité sociale, qui a déjà débouché sur la tenue d’un séminaire de recherche et une série d’études diffusées au fil de l’eau et venues nourrir le rapport qu’elle vient de publier.Dans un premier chapitre, l’ONPES « se donne pour ambition de clarifier la notion d’invisibilité sociale par le biais d’une revue de littérature », et parvient à dégager une « définition opérationnelle » qui sert de fil conducteur pour la lecture du rapport.Ainsi, il définit cette notion comme « les processus (c’est-à-dire les attitudes, les comportements, les normes et les dispositions institutionnelles) induits par divers acteurs, qui,…
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