Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Par : Clémence DellangnolLecture : 6 min.
Pour la mise en place de la couverture frais de santé de leurs salariés, nombre de gestionnaires, peu séduits par les régimes négociés au niveau des conventions collectives, ont préféré s’adresser directement aux assureurs.
Pour la complémentaire santé collective obligatoire dans le secteur médico-social, le démarrage est laborieux… Cinq mois après le 1er janvier dernier, date d’entrée en vigueur de cette nouvelle obligation pour les employeurs, les chiffres ne révèlent pas un enthousiasme débordant pour les régimes négociés au sein des branches. Dans le champ de la CC 66(1), à la mi-2016, 105 000 salariés étaient affiliés au régime mutualisé créé par l’avenant 328, soit environ un tiers des effectifs. Sur le périmètre de la CC 51(2), un quart des 4 400 structures adhérentes à la FEHAP (Fédération des établissements hospitaliers et d’aide à la personne privés non lucratifs) appliquaient à la fin mai l’avenant 2015-01, représentant à peine 10 % des effectifs.Un rapport coût/prestations médiocreL’explication principale est un rapport coût/ prestations considéré comme notoirement insuffisant, aussi bien par les salariés que par les employeurs,…
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