Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Par : Lilian Gravière, coordonnateur, responsable de la formation d’assistant de service social à l’Institut du travail social de la région Auvergne (ITSRA) de Clermont Ferrand.Lecture : 6 min.
« La pratique professionnelle en travail social est-elle conciliable avec un engagement militant de type syndical ou politique ? Quelles informations un travailleur social peut-il révéler à d’autres professionnels ? Aux pouvoirs publics ? Quelles obligations se doit-il de respecter envers la personne qu’il accompagne ? Envers ses pairs ? Ses employeurs ? Sur quoi doit se fonder le rapport qu’il entretient avec la loi ? Peut-il transgresser cette dernière ? Si oui, dans quels cas ? Dans quelles conditions ? Etc. Ces quelques interrogations relèvent d’un domaine particulier de la pratique professionnelle connu sous le nom de « déontologie », et que résume une question philosophique centrale, celle de savoir s’il existe des devoirs pour un travailleur social ; et si oui, lesquels.S’intéresser à la déontologie pourra paraître inhabituel, tant le terme même souffre d’une certaine éclipse. La notion de déontologie est en effet moins populaire que celle d’éthique. Il n’en est pas moins vrai que l’un des sous-domaines de cette dernière, lorsqu’elle est appliquée à une pratique professionnelle, s’intéresse à la définition de normes collectives propres à cette même pratique. C’est à ce dessein…
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