Publié le : Dernière Mise à jour : 26.09.2017Par : Caroline HelfterLecture : 11 min.
Promouvoir l’autonomie et les libertés individuelles des personnes vulnérables tout en leur assurant la protection requise par leur état ou leur situation, telle est l’équation complexe à laquelle les acteurs de l’accompagnement tutélaire sont confrontés. C’est dire l’importance, pour les organisations du secteur, de balises éthiques permettant d’interroger le sens de l’action, auxquelles plusieurs d’entre elles travaillent.
« Un majeur protégé n’est pas un mineur en devenir. Il n’a pas besoin d’être éduqué ou surveillé dans ses actes. Il a besoin que ses libertés soient préservées grâce à l’intervention d’une personne qui pourra lui assurer une information adaptée, le conseiller souvent, l’aider parfois, le représenter exceptionnellement. C’est le rôle le plus difficile pour être un professionnel efficace – et c’est pour cela que le métier de mandataire judiciaire à la protection des majeurs n’est certainement pas un travail comme un autre. » C’est ainsi que Laurence Pécaut-Rivolier, inspectrice générale adjointe des services judiciaires, résume l’exercice délicat que constitue l’accompagnement tutélaire(1). Pour « protéger sans jamais diminuer »(2),…
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