Publié le : Dernière Mise à jour : 17.09.2017Par : Henri CormierLecture : 2 min.
« Finalement, ça veut dire quoi aider ? Avoir essayé, est-ce déjà aider ? » Tout au long des douze années passées au sein d’un conseil départemental en tant qu’assistante de service social, cette lancinante question a taraudé Charline Olivier. Comment ne pas tomber dans le piège de la confusion qui attend le travailleur social entre la responsabilité d’agir et celle de réussir ? Surtout dans un contexte de contraintes budgétaires qui ont mené le système au bord de « la rupture ». En s’attachant à ce qui constitue l’essence de ce métier, nous dit Charline Olivier : la rencontre. L’assistante sociale nous fait partager plusieurs trajectoires de vie qui l’ont marquée ; ces rencontres dont on sort grandi mais pas toujours indemne. Comme celle de Seena, qui découvre sa séropositivité après avoir quitté son pays d’origine et qui ne reverra sans doute jamais sa fille, également atteinte du sida, sa demande de regroupement familial ayant été rejetée. On y croise également le petit Samuel, le « chouchou » de l’assistante sociale, pour lequel il a fallu se résoudre à demander un placement à la naissance. Ou encore cette famille dont les conditions de vie sont telles qu’elles alimentent les pires…
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