Publié le : Dernière Mise à jour : 31.07.2017Par : Julien Bernet, Philippe Eynaud, Olivier Maurel, Corinne Vercher ChaptalLecture : 5 min.
Si l’on veut éviter la domination du travail social par le modèle gestionnaire, il faut repenser la gestion à partir du fait associatif, défendent Julien Bernet, directeur du pôle « enfants » de l’EIRC (Espace d’insertion en région de Cognac), Philippe Eynaud, enseignant à l’université Panthéon-Sorbonne, Olivier Maurel, consultant-chercheur, et Corinne Vercher-Chaptal, professeure en sciences de gestion à l’université Paris-13 Sorbonne Paris-Cité(1). Et d’inviter les travailleurs sociaux à se saisir collectivement de la gestion afin d’en faire un enjeu de démocratie.
« Dans le secteur associatif, la gestion souffre de clichés de deux ordres qui s’opposent. Elle apparaît tour à tour comme incontournable et magnifiée ou bien insupportable et diabolisée. Ces positionnements tranchés et contradictoires ne facilitent pas un débat constructif et apaisé autour de la conception de la gestion. Historiquement, cette discipline s’est construite sur l’étude et l’analyse des organisations du secteur marchand. Puis ce modèle a été étendu aux organisations publiques au travers du “New public management”. Depuis quelques années,…
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