Les gestionnaires de cas attendent une meilleure reconnaissance de leur identité professionnelle
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Publié le : Dernière Mise à jour : 09.08.2017Par : E. C.Lecture : 5 min.
Mieux connaître et valoriser le rôle des gestionnaires de cas dans le dispositif MAIA (méthode d’action pour l’intégration des services d’aide et de soins dans le champ de l’autonomie) : tel est l’objectif d’une enquête de la Fondation Médéric-Alzheimer, réalisée au début 2016 dans le cadre d’un partenariat avec la caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA)(1). La fonction de gestionnaire de cas a été créée dans le cadre du troisième plan Alzheimer 2008-2012(2) « pour répondre à un besoin de continuité du parcours de vie des personnes âgées », rappellent les auteurs de l’étude en introduction. Leur rôle consiste à « évaluer les besoins de personnes ayant des problématiques d’une telle complexité que les réponses habituelles ne peuvent les résoudre, et à y apporter des solutions “sur mesure”, au travers du plan de service individualisé »(3).Les gestionnaires de cas sont très majoritairement des femmes (95 %) et leur âge moyen est de 37,6 ans, la moitié ayant moins de 35 ans. « Sur le plan de la formation initiale, trois professions, représentant 82 % des répondants, dominent : les infirmiers (32 %), les assistants de service social (29 %) et les conseillers en économie sociale…
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