Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Par : Eléonore VariniLecture : 8 min.
Le fait religieux bouscule les pratiques du travail social. Tout manager peut un jour se voir confronté à une situation de « crispation » suscitant au sein de ses équipes des points de vue divergents. La difficulté à définir le principe de laïcité et à fixer la limite entre espaces public et privé a mené une poignée d’entre eux à s’emparer de cette problématique.
Pour certains directeurs d’établissements et d’associations, les actions à mettre en place sont très claires, quand d’autres tergiversent encore. Les uns ont rencontré des problèmes avec les personnes accueillies, d’autres avec les professionnels. En tout cas, pour nombre de managers, le sujet est sensible, et peu d’entre eux ont souhaité répondre aux sollicitations des ASH. Bref, si la place de la laïcité et la gestion du fait religieux représentent des enjeux pour le secteur social et médico-social, pour l’heure, chaque établissement semble élaborer ses propres réponses. Norbert Dejean, directeur d’Aide et protection des familles, service toulousain d’action éducative en milieu ouvert, s’intéresse au sujet depuis une trentaine d’années – « pas uniquement en tant que professionnel…
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