Accueil des migrants : les associations veulent un plan d’urgence, la ministre annonce une réunion de travail
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Par : M. LB.Lecture : 3 min.
Après l’évacuation, le 4 mai, de près de 300 migrants qui occupaient le lycée Jean-Jaurès, dans le XIXe arrondissement de Paris, neuf associations(1) ont réclamé un « plan d’urgence national interministériel ». A l’issue de l’opération, qui a entraîné des heurts entre la police et des militants, 74 personnes ont été mises à l’abri, tandis que les autres ont été « prises en compte afin d’examiner leur situation administrative », selon la préfecture de police. « Un certain nombre a reçu une obligation de quitter le territoire français », a-t-elle fait savoir, tout en précisant qu’un hébergement leur avait été aussi proposé.Cette évacuation « marque la limite des mesures engagées par l’Etat pour accueillir les personnes fuyant leur pays, victimes de la guerre et de l’extrême pauvreté », ont réagi les neuf associations dans un communiqué commun diffusé le 9 mai, estimant que l’intervention, « mal préparée », n’avait pas présenté « les conditions minimales de respect des droits fondamentaux et de la dignité des personnes ». Quatre principes devraient, demandent-elles, présider au plan interministériel qu’elles appellent de leurs vœux. Tout d’abord, elles invitent à répondre à la pénurie…
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