Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Par : Gilbert BerliozLecture : 6 min.
Alors que la prévention spécialisée a su faire évoluer ses pratiques, elle est l’objet d’un désamour des pouvoirs publics. Si elle ne veut pas disparaître, elle doit renouveler son discours encore trop centré sur les valeurs, défend le consultant Gilbert Berlioz.
« La prévention spécialisée ne fait plus recette. L’année dernière de nombreux postes, des équipes entières, voire des associations ont purement et simplement été rayés de la carte. Alors que l’Etat, qui ne s’engage pas financièrement, lui trouve beaucoup de vertus, les départements, qui peuvent en exercer la compétence, se désengagent massivement en regardant du côté des communes et des intercommunalités, qui ne se précipitent pas pour prendre le relais [voir néanmoins les promesses de Patrick Kanner, dans ce numéro, page 6].Et le mouvement risque encore de se poursuivre en 2016 et les années suivantes. On peut se demander jusqu’où ? Jusqu’à la disparition complète de la prévention spécialisée ? Jusqu’à sa recomposition dans d’autres formes d’intervention comme la médiation, l’investigation sociale ou la politique de la ville ?Les contraintes budgétaires, que plus personne ne nie,…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques